On y va pour une deuxième partie de Chemin. Le corps se réhabitue aux longues étapes de marche. Compostelle c’est comme le vélo, ça ne s’oublie pas ! Voici les 4 prochains jours de Camino : du 12 au 15 Novembre 2021.

Je replante le décor. Je passe une merveilleuse nuit dans la petite ville de Vic. La veille a été magique ! Une agréable introspection m’a fait prendre conscience des bien faits du Chemin de Compostelle : on se découvre, on grandit, on réalise ses potentialités. Mais surtout, nous faisons des rencontres qui ont un sens très profond pour notre « éveil ».

C’est une sensation que je souhaite à tous ! 😇

Jour 5 : Vic – L’Estany 21 km

Ahhh l’hébergement pour Vic ! Je vous raconte cette fantaisie. Mon intuition me dit d’anticiper, car l’Estany est un tout petit village niché dans la vallée. Il existe qu’une seule chambre d’hôte de disponible. On m’explique au téléphone que cette chambre est malheureusement prise le jour de mon arrivée. Je dis que je suis sur les Chemins de Compostelle. La propriétaire se retrouve embarrassée et me propose de contacter la mairie.

Je ne comprenais rien au serveur vocal. Il était en Catalan. J’ai finalement réussi à avoir quelqu’un qui m’a proposé un local pèlerin sauf qu’il fallait arriver avant 14h. Heure de fermeture de la mairie. Vous vous souvenez de l’auberge à Sant Esteve d’en Bas. Je ne veux pas revivre la mésaventure de la porte close.

Super la pression de l’heure ! Il va donc falloir démarrer plus tôt !

Le départ s’est fait à 7h du matin. Une expérience très forte à vivre sur le Camino, c’est de partir dans la nuit et d’admirer le levé du soleil tout en marchant. Nous faisons qu’UN avec le ciel. On se réveille avec les éléments naturels. On se sent Vivant !

La brume se dissipe petit à petit. Je sens que je vais être totalement seule pour cette étape. Je ne croiserais pas de sportifs sur ce « GR 151 Cami Oliba ». Nous méditerons avec la nature sauvage et le relief. 📸

Voici le village de Santa Eulàlia de Riuprimer. Le seul village apparent sur l’étape. La pluie arrive. J’espère que cela ne va pas s’intensifier. L‘Estany est à 900 m d’altitude. Espérons que le Chemin est aussi bien aménagé !

Les aménagements

En début de journée, nous longeons un cours d’eau : El Méder. Il y a quelques petites parties boueuses mais rien de bien méchant. De grosses pierres sont bien disposées pour enjamber le courant. De plus, le balisage est impeccable. Impossible de se perdre. Bravo et merci ! 😉

Je marche deux bonnes heures sans aucune rencontre. J’entends juste le bruit d’une pluie embarrassante qui claque sur le blouson et le sac. Fait chier !

L’appareil photo part sous le blouson.

Je regarde ma position sur le téléphone. Je trouve un arbre pour m’abriter et boire un coup. Mes vêtements sont très humides. C’est pas terrible pour la suite !

« Plus de Montagne » Merci de prévenir. Ça va monter donc on se prépare psychologiquement ! 💪🔥

Dans la vallée

Nous arrivons à la partie sportive de l’étape. Cette averse de pluie diminue progressivement. Je vous propose 9 km de dénivelé positif et une jolie boue ocre qui colle aux bottes.

La récompense suprême lorsque ça monte, c’est le paysage bien entendu. Le relief fait le bonheur de mon objectif. 😎

Prendre des photos repose le cardio et pas de précipitations à avoir. Ce n’est pas mon but d’arriver le plus plus vite possible. Je prends mon temps ! Je savoure l’instant !

L’heure tourne mais je suis dans les temps. Je rencontre 5 randonneurs ! Quel plaisir d’échanger un peu. On m’a demandé d’où je venais : De Gérone ! Waou ! Ils étaient impressionnés. Nous avons discuté des différents Chemins de Compostelle dans la bonne humeur et ils m’ont rassuré en disant qu’il ne me reste plus que 2km.

Cette rencontre tombe à pic car ma réserve d’énergie commence à s’épuiser. Gracias 🙏

Autre cadeau, je vois la neige au loin. ❄ Je sors l’objectif longue portée pour prendre un beau cliché.

Une étape dans les étoiles

J’ai une petite confidence à vous faire concernant le bâton. Dans le dénivelé, j’ai ressenti une forte colère contre quelqu’un de négatif dans ma vie. J’ai explosé le bâton par terre. Le chemin c’est aussi l’extériorisation d’émotions pas très marrantes. Quand on les traverse, et l’énergie du Camino nous aide pour ce travail, on accepte plus facilement ces parts d’ombres.

La libération ! 🦋

Le village

Un vrai coup de cœur ! Il est midi et je suis à la mairie comme prévu. Je suis très contente car j’ai super bien géré mon temps. Pris des pauses quand il le fallait et même discuter tranquillement avec les locaux. 👌

Je récupère les clefs pour 5 euros et j’accède à un dortoir pour pèlerin très propre. Un petit problème, cela doit faire un petit moment que c’est rester fermé. Il fait très froid, le chauffage n’est pas de première jeunesse.

Je suis sortie avec des pieds de « plombs » manger quelque chose et me réchauffer ailleurs. J’ai dévoré un repas chaud et même un pti dessert. 😋

Dans ce village, je me sens connectée à la lune, c’est fou. Il y a une âme ici. Ce soir, je pense tirer les cartes. 😁

J’admire une fois de plus le charme Catalan. Ces petites maisons qui ont une histoire à vous raconter. J’imagine une petite mamie au coin du feu racontant des légendes aux enfants. Une féerie enivrante !

Le dortoir est plus habitable. Je digère tranquillement et je repose mes pieds douloureux.

Sortie nocturne

Ce soir, j’ai besoin de vie sociale. Je pars donc prendre un verre dans un bar assez animé. J’ai vécu une situation des plus intéressante. Je vous explique.

Je rentre dans le bar et je vois la tête de la patronne qui doit se dire : « C’est qui cette touriste ? ». Normal, avec ma tête des pays de l’Est et sans le sac, ni la coquille sur le dos, je passe pour une simple touriste. C’est du vécu !

Je commande un verre de Vermouth pour rester dans l’ambiance Catalane 😉 et elle me dit:  » Donde vienes ? ». (D’où viens-tu ?). Je lui réponds que je marche depuis 5 jours. J’ai commencé de Gérone et que je compte aller jusqu’à Barcelone.

Bim ! Tout le monde se retourne sur moi. Le Chemin de Compostelle vous donne de l’importance. Lol Elle me félicite de faire cette aventure seule et nous discutons un peu sur l’histoire du village.

Tout d’un coup, un couple me demande si j’ai mon hébergement pour le lendemain. Je dis que non, il cherche sur le net et appelle pour me réserver une chambre à Navarcles pour un prix de 20 euros. Ils étaient juste contents de m’aider et que les pélerines se faisaient rares dans le village. Un grand merci pour cet élan de solidarité !

Il est temps de rentrer, accompagnée de la Lune super puissante ! et de partir au pays des rêves !

J’adore cette photo 🌝

Jour 6 : L’Estany – Navarcles 31 km

Qui dit montée, dit descente ! Et pourquoi pas démarrer à la même heure. Surtout que le jour 6 sera ma plus grande étape dépassant 30km.

Et encore une bonne nuit de sommeil ! Je vous ai pas dit ou peut être que si mais depuis toujours je souffrais d’insomnies chroniques et de bruxisme dans mon sommeil. Par conséquent, je traînais une fatigue constante, des problèmes de concentration et d’anxiété au quotidien. C’était compliqué dans ma vie personnelle et surtout professionnelle.

Ma guérison s’est produite lorsque j’ai mis le doigt sur un gros problème émotionnel que j’avais avec un membre de ma famille. Je ne vais pas raconter toute ma thérapie ici mais je veux juste montrer que lorsqu’on accepte certaines choses et qu’on décide d’en parler, il se passe parfois des miracles dans nos vies. 😉

La vie m’a apporté le bon interlocuteur ! 🥰

Le Dénivelé

Les premières heures de marche se passent bien. Un réveil tout en douceur avec un ciel bleu pastel, des nuages appelants notre imagination. Je grignote le chemin à pas de géants car la descente s’accentue.

J’aperçois la neige au fond de l’horizon.

Cela fait à peine 2h que je marche et ça chauffe de plus en plus.🔥😎 Je m’arrête pour m’hydrater et je retire quelques couches de vêtements. Il fera 20 degrés, c’est super !

Belle rencontre

Mais quelle est cette montagne aux drôles de formes qui se cache comme un enfant timide ?

Je regarde sur mon téléphone je ne trouve pas. Plus j’avance et plus cette montagne se dévoile. J’ai trouvé !

Quelle beauté. Juste grandiose. J’ai ressenti un frisson jusqu’au bout des orteils, c’est le Montserrat !

Ce massif est à plus de 50 km et j’ai l’impression d’être directement connectée. Franchement, je n’ai pas de mots.

E-pous-tou-flant !

J’ai vraiment hâte d’arriver juste aux pieds de cette montagne magique !

Camí de la vall a Artés

Le chemin redevient plus plat et j’ai très envie de grignoter quelque chose. Le petit déjeuner n’a pas été copieux. Je m’arrête manger une banane et du pain / vache qui rit.

Anxiété Bonjour

Il est midi et il me reste juste 2 km pour arriver dans Artés. J’ai trop chaud, je m’arrête 5 minutes. Une grosse anxiété monte dans ma gorge comme une sensation d’étouffer.

Je me laisse aller. Je laisse passer les pensées qui me traversent. Encore toi ! Je mange quelque chose de sucrée et j’attends que l’émotion passe. C’est une étape un peu particulière car je marche avec mes règles. Je vous parle de cette période très intime car dans le passé , je ne pouvais rien faire tellement mes douleurs étaient fortes.

Ces souffrances extrêmes me faisaient toujours revenir à la maison. Une excuse supplémentaire pour me garder auprès de toi ! Durant mon premier pèlerinage de 3 mois, je n’avais pas conscience de ça car je prenais une contraception en continue. Il y avait un couvercle sur le problème.

Cette fois-ci, je mets en lumière toute cette relation toxique en écoutant ces émotions plus que désagréables.

Mais de qui je parle ?

Je vous parle d’une personne très proche! Plus c’est proche et plus ça fait mal ! Plus c’est proche moins on voit claire ! Je suis en train de libérer une relation basée sur la manipulation psychologique. Il est temps que cette pollution inconsciente, marquée au fer forgé cesse pour de bon. Une recette de cuisine qui contient culpabilité, mensonges, victimisations, jalousies, chantage affectif, condescendance, conditionnements et j’en passe et bien concoctée pour que Marjorie n’avance pas dans la vie.

Je craque sur un banc. Putain ! Quand je suis dans cette émotion, j’ai l’impression de traverser un océan. Je déteste ça !

Hier c’était la colère qui sortait en cassant le bâton, aujourd’hui c’est la tristesse enfouie. Ahlala le corps humain !

Artés

Un coup d’œil vers le ciel et je reprends la route complétement vidée. Je n’ai pas envie de rester dans le bruit de la ville. J’aimerai juste du calme. J’achète une croissant et un jus de fruit et je m’éloigne de toute cette agitation.

Quand je suis dans cette émotion, j’ai tendance à m’isoler mais rien de transcendant dans Artés pour rester visiter.

Navarcles

Il reste 8 km et assez de courage pour terminer cette étape. Je recharge les batteries dans la nature car traverser des émotions demande beaucoup d’énergies.

J’ai aussi un petit rituel de méditation. Quand j’en ai besoin, je m’assois sur les racines d’un arbre afin de capter son énergie et parfois même de communiquer avec lui. Et oui, je suis folle ! 😉

Avant d’arriver à l’hébergement déjà réservé, j’ai passé une petite partie de l’après-midi avec cet arbre. 😇

Un beau moment méditatif !

Jour 7 : Navarcles – Manresa 11 km

Une petite étape bien méritée. Au réveil, j’ai encore les pieds très douloureux. Hier soir, j’ai découvert une énorme ampoule au petit orteil. Je vais trouver une solution pour protéger des frottements. Le bandage sera indispensable.

Avant de partir, je prends une bonne douche chaude pour me réveiller et activer les muscles. Je préfère bien préparer mon corps et prendre le temps pour cette plus petite étape. Les 31 km et les émotions d’hier sont encore à digérer.

Monestir de Sant Benet de Bages

Sur ma route, je décide de faire une halte au Monastère. Premièrement pour le photographier, et deuxièmement pour avoir un joli tampon sur ma crédenciale. Je discute avec deux personnes qui s’occupent des visites guidées. Je les sens très émerveillées de mon aventure. Ils m’ont bombardé de questions pratiques, c’était très amusant !

Le monastère bénédictin constitue l’un des complexes monastiques datant du Moyen-Âge les mieux conservés de Catalogne. Un endroit très paisible et accueillant !

El Llobregat

Direction Manresa, le balisage longe la rivière del Llobregat. Je me laisse porter par le cours d’eau. Le chemin est plat et très large pour les promeneurs et autres cyclistes débarquant à toute allure.

On dit aurevoir à la rivière pour partir en direction du centre ville. Je prends une petite pause à Santa Maria de Viladordis. Il y a une fontaine pour se recharger en eau et 5 minutes de barre céréale.

Manresa

Pour accéder au cœur de ville, il y a un petit km de grimpette. Mon objectif est de me rendre directement à l’office du tourisme, me renseigner pour un hébergement.

Apparemment, il y a une auberge dans le centre, allons voir !

J’observe un petit peu la population et je remarque qu’il y a énormément de jeunes dans les rues. Après, Manresa est une ville tout à fait ordinaire.

Je suis à l’accueil de l’auberge, qui est en réalité « une auberge de jeunesse » et tout est complet. Pas étonnant, vu la population juvénile en ville ! Va falloir réserver autre chose. Je trouve une chambre et j’appelle pour savoir à quelle heure je peux accéder au logement : à 16h ! pff il est 14h, je vais manger un bout.

Mettons un peu de culture Française dans cette attente ! En arrivant, j’avais repéré une crêperie Bretonne.

Cidre Brut et crêpe nordique . un régal ! 😋 ça fait du bien au moral !

La Basilique

La Basilique de Santa Maria, plus connue sous le nom de « La Seu« , est le monument le plus important de Manresa.

En soirée, elle est illuminée et son architecture est très impressionnante. Elle daterait du XIV -ème siècle, et ses fondations se situent sur les hauteurs de la ville.

Après une bonne sieste, je suis sortie pour voir la Basilique, faire une bonne lessive et quelques emplettes : Ce soir c’est Pasta ! J’ai une cuisine à ma disposition, alors profitons-en !

C’est détente en cuisine et en musique !

Jour 8 : Manresa – Montserrat 26 km

Je peux placer cette étape sur le podium. Cette journée restera la plus mémorable du Camí Sant Jaume. La cerise sur le gâteau car le cadre est absolument spectaculaire.

Départ sur les coups de 7h30 ! Enfin, je vais voir de prêt Montserrat et j’espère fortement dormir à l’Abbaye se trouvant dans la montagne.

Je ne vous cache pas que la fatigue se fait sentir. Mon petit orteil me fait souffrir mais lorsque je suis lancée, la douleur diminue.

Le début de journée n’est pas terrible. Je longe une voie ferrée et le chemin passe en dessous d’autoroutes très fréquentées. Un bon shoot de pollution que je m’empresse de quitter.

La météo est mitigée mais pas de pluie annoncée. Le ciel est très couvert, le soleil doit normalement faire son apparition.

Bonne petite cadence de marche et je croise un cycliste qui se met à mon niveau pour discuter.

Il me salue et me demande depuis quand je marche sur le Camino. Il a certainement vu la coquille sur mon sac. Même histoire, de Gérone à Barcelone et je lui dis que j’ai hâte de gravir Montserrat.

« Buena suerte y cuídate » (Bonne chance et prends soin de toi !) et il accélère. Discussion brève mais intéressante lol.

Il est 10h, petite pause eau. Je contemple le Montserrat ! C’est fou, on a l’impression d’être juste à côté alors que mon téléphone me dit qu’il y a encore plus de 10 km.

Je vais essayer d’anticiper un peu et contacter le Monastère pour voir si je peux dormir là. Un champ religieux d’attente interminable n’abouti à rien. Mon appel est rejeté plusieurs fois. Bon beh je verrai sur place !

Montserrat (montagne)

Vers midi, je recroise mon cycliste dans l’autre sens et me fait de grands signes. J’enlève le blouson. Le soleil est avec moi et je ne vais pas être déçue de ce qui m’attend. 😎

J’ai un joli dénivelé à monter, slalomant entre les chênes et les pins. Je lève la tête et putain de merde, POw POw POw. Regardez moi ça ! Je suis complétement figée, c’est magnifique ! 🤩🤩🤩

Je suis transcendée par l’émotion que j’en vomi ma barre céréale mangée deux heures plus tôt. 🙄

Ce paysage est à coupé le souffle, c’est le cas de le dire !

Montserrat est un massif montagneux très important dans la représentation symbolique des Catalans. Ce massif abrite en son sein une abbaye bénédictine de Santa Maria de Montserrat consacrée à la vierge de Montserrat. Son nom peut se traduire par montagne (mont) en dents de scie (serrat) qui vient des rochers ruiniformes de la montagne.

Il est vrai que l’on peut observer des formes très imaginatives comme des animaux ou des grands Dieux. A chacun son interprétation ! Beaucoup d’histoires sont racontées sur cette montagne. Des anges danseraient la nuit à l’abris des regards.

Ce lieu est totalement mystique !

Monestir de Sant Benet de Montserrat

Il me faut faire une pause. Il est 13h30, et mes pieds c’est une catastrophe ! J’ai mal à en chialer de douleurs.

Il me reste 2 km pour l’Abbaye. Je vais demander de l’eau et enlever mes bottes, je n’en peux plus.

Je demande gentiment un peu d’eau à une religieuse et si je peux avoir un tampon du monastère. Quel accueil ! Elle me répond en me demandant pourquoi il ne me reste plus d’eau ? 🤔

Parce que ça fait 24 km que je marche et que je suis au bout de ma vie, ma sœur. Une autre religieuse me ramène un pichet d’eau et s’empresse de partir. C’est pas possible, elles ont peur que je leur donne la Covid-19. C’est pas bien, je me moque mais cette situation est amusante.

Je sors du couvent avec le pichet et je me masse les pieds à l’extérieur !

Allez courage Marjo ! 💪

2 km interminable

Franchement, 2 km c’est quoi ? rien et beh là si ! La fin est très escarpée pour arriver à l’Abadia.

Je croise « Alex » un promeneur . Il retourne à l’Abbaye et me propose de marcher ensemble. Être accompagnée en discutant, ça fait oublier les douleurs aux pieds. Nous avons parler de son « Chemin du Nord » et il était très admiratif que je marche seule…

Abbaye de Montserrat

Mon dieu, je suis arrivée à destination. Je n’aurai pas pu faire 1 km de plus. Je prends une chambre et une nouvelle ampoule a fait son apparition. Grrr ! Mes pieds sont malmenés, les pauvres.

Mon corps arrive à suivre, mes pieds non !

L’Abbaye Santa Maria de Montserrat est une abbaye bénédictine autonome située sur le massif montagneux. Le lieu est chargé d’histoire car son origine remonterait en l’an 880. J’ai lu que des hommes faisaient le pèlerinage pieds nus, de Barcelone jusqu’au Montserrat. Et moi je me plains avec mes bottes ! 😮

Ce lieu de pèlerinage s’impose dès le Moyen Âge comme le premier sanctuaire marial de Catalogne.

En début de soirée, je suis allée me recueillir dans la basilique. Je reviendrai approfondir mon exploration dans cette montagne. Il y a encore tellement de trésors à découvrir ! Les dieux habitent ici ! 😇✨

Barcelone est à 60 km. Dernière ligne droite !

J’espère que cette deuxième partie de « Camí de Sant Jaume » vous a plu. Il est temps pour moi d’aller me reposer. Ces 4 jours ont été très intenses émotionnellement et physiquement. J’ai osé vous parler de choses très personnelles car mon histoire pourrait faire écho, qui sait !

N’hésitez pas à partager mon aventure sur les réseaux et autour de vous.

A très vite pour le final ! 📸🔥

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