Etant donné que je suis partie à la fin de l’été, la préparation du sac a été très compliquée. Premièrement, c’est mon premier pèlerinage alors on se sent un peu perdue pour les vêtements à prendre. Il faut penser au temps de pluie, de vent mais aussi l’hiver va très vite pointer le bout de son nez.

Poids du sac

Deuxièmement, le fameux poids du sac. J’ai assisté à une réunion d’information dans une Association Compostelle dans la ville d’Arras. Je voulais avoir des conseils pratiques mais surtout faire baisser mon niveau d’anxiété avant de partir. On m’explique que le sac ne doit pas dépasser 10 kg pour une femme et 12 kg pour un homme, mais surtout que chaque gramme compte. Il faut surtout bien l’attacher le long du dos. J’en rigole un peu mais durant mes premiers jours de marche je me rends très vite compte qu’ils avaient raison.

Conseils

Si je peux donner un conseil ici, allégez vous au maximum. Pensez à l’essentiel. Ne pas rentrer dans cette réflexion du « on sait jamais, ça pourrait servir ». J’ai fait une belle erreur de ne pas avoir peser mon sac avant de partir, et je l’ai payé plus tard en semant des affaires au fur et à mesure. Après j’ai vraiment compris qu’on emporte avec soi toutes nos peurs et qu’un travail de dépouillement matériel puis plus psychologique s’enclenche.

Le Bâton

Ensuite, la marche avec ou sans bâton? Là c’est pareil je suis partie avec un bâton acheté chez Decathlon, et je l’ai oublié dans un hébergement alors j’en ai trouvé un le long du chemin. Je l’ai même surnommé Léon, le bâton. Pour finalement se séparer à Bayonne. J’ai pris un bâton plus costaud car le Pays Basque et toute la Côte Espagnole allait être rude. Des personnes préfèrent marcher avec deux voir pas du tout de bâton. C’est vous qui décidez du confort de marche.

Petites subtilités qui pourraient servir en ayant eu quelques situations particulières. Pensez à des tongs pour la douche. Malheureusement, les problèmes d’hygiène dans certaines auberges existent. Un bon duvet résistant au froid, si vous décidez de partir en hiver, et bien épais pour éviter les puces de lit qui sont un vrai fléau. Un bon couteau Suisse et une petite bombe de poivre surtout lorsqu’on est une femme. Je n’ai eu aucun soucis d’agression mais vaut mieux se protéger.

Les Chaussures

Les bottes ou plutôt les baskets. J’ai fait le choix de parcourir une bonne partie du Camino avec une paire de baskets trail Salomon, et une paire Adidas achetée à Poitier (650 km). J’ai eu beaucoup de remarques sur mes pieds car je n’avais pas de bottes. Le secret, c’est en bandant mes pieds avec des bandes de gaze tous les jours que je n’ai pas eu d’ampoules, et j’avançais à la vitesse de l’éclair. J’ai dû investir dans une paire de bottes de montagne au départ du Chemin Primitif. Alors oui mis bout à bout trois paires de chaussures pour toute cette aventure.

La Crédencial

Pour finir, la Credencial ou carnet de pèlerin délivrée par une association de Saint Jacques de Compostelle ouvre à un devoir de respect et de tolérance. Elle permet au marcheur d’accéder au gîte pèlerin en France et en Espagne, et d’obtenir la Compostella (certificat de pèlerinage) à l’arrivée à Saint Jacques de Compostelle grâce aux tampons qui attestent du passage. C’est aussi un appréciable souvenir sur un inoubliable périple.

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